Nouvelle Zélande : île du Nord volcanique

Pour mieux comprendre la Nouvelle Zélande, il faut aussi visiter l’île du Nord qui est à mon avis, globalement moins intéressante que celle du Sud, mais il y a une région qui mérite vraiment le déplacement : celle autour de Roturoa. Nous quittons donc Christchurch pour Auckland.

. Auckland ne m’apparaît pas comme une ville passionnante malgré son petit air de Sydney (en moins bien) avec son port et ses bateaux qui circulent vers les îles.

Nous nous promenons rapidement dans la ville, et décidons de prendre un ferry pour Dovenport. C’est une zone résidentielle, avec une jolie vue sur le port d’Auckland et une petite plage et des restaurants en bord de mer.

Si l’on dispose de plus de temps et en fonction du climat, il est aussi agréable de faire une excursion à la péninsule de Coromandel, réputée pour ses sources géothermiques de Hot Water Beach. Vu le temps maussade, j’ai plutôt opté pour Whaiheke Island, accessible également en ferry. L’île est surtout connue pour ses vignobles

et ses plages sauvages

Un autre point d’intérêt de la ville : le Musée d’art moderne l’Auckland Art Gallery, à côté du joli Albert Park, entouré d’anciennes maisons coloniales au milieu des gratte-ciels.

Le musée possède une intéressante collection de portraits de guerriers maoris, les premiers habitants de la Nouvelle Zélande

mais surtout quelques tableaux de peintres internationaux comme Bruegel, Picasso et surtout un superbe Monnet « le pont japonais ».

Après ces quelques visites, nous quittons donc rapidement Auckland pour la région des volcans et geysers en direction de Roturoa. 

. Nous visitons en chemin la magnifique grotte souterraine de Waitomo où l’on voit stalactites et stalagmites

mais surtout on la parcoure en barque dans l’obscurité pour y voir les milliers de verts luisants accrochés aux parois.

. La route traverse surtout prairies et pâturages et d’ailleurs, nous allons nous arrêter à l’Agrodrome, une ferme modèle énorme où nous allons :

assister à la tonte d’un mouton

voir comment les chiens dressés ramènent les moutons à l’enclos

et en parcourant la ferme en tracteur

nous approchons de près les différents animaux de la ferme

. Nous arrivons vers la zone volcanique de Roturoa et déjà nous apercevons les premières fumées qui sortent de terre et sentons les odeurs de souffre qui ont envahi toute la région.

En visitant les parcs de Te Puia’s et de Wai O Tapu, nous verrons aussi :

des piscines de boue bouillonnantes

des geysers

dont celui du parc thermal de Wai O Tapu dont le cratère fume en permanence et  qui surgit tous les jours à 10h15 précises.

Malheureusement, cela manque un peu de naturel, car on provoque l’éruption en versant dans le cratère au repos, des particules de savon, provoquant une réaction chimique impressionnante.

En revanche, le reste du parc volcanique, est plein de beaux endroits (malheureusement pas tous accessibles lors de notre venue, à cause d’une forte pluie).

. La région de Rotaroa est aussi le berceau des ancêtres de la Nouvelle Zélande, les Maoris, venus s’installer ici en provenance de Polynésie.

C’est l’occasion aussi de se familiariser avec la civilisation des différentes tribus : sculpture sur bois

costumes

mais surtout d’assister à des représentations de danses et chants traditionnels.

dont le fameux Haka, danse des guerriers maoris et devenu le rituel emblématique de l’équipe de rugby du pays les All Blacks.

Selon la tradition, les guerriers maoris montrent le blanc des yeux et  tirent la langue pour impressionner l’adversaire !

parfois, les femmes participent aussi au haka.

Bien que les traditions aient évolué et sont maintenant différentes de celles de la Polynésie, voici une excellente transition pour ma prochaine destination : Tahiti.