En arrivant a Santiago, après l’île de Pâques si sauvage, le choc est dur, d’autant que la ville n’est pas très attrayante à première vue, En tout cas moins que d’autres capitales d’Amérique du Sud comme Bueno Aires ou Rio. Je retrouve donc les embouteillages et la pollution d’une grande ville, mais en parcourant le centre historique à pied, je suis agréablement surprise par ce que je vais découvrir.
. Tout d’abord, la ville est très verte avec de nombreux parcs publiques où l’on vient se promener ou se détendre en famille.
. Le meilleur moyen de bien se rendre compte de la topographie de Santiago est de prendre le funiculaire.
C’est ce que je fais au début de mon séjour et emprunte ce vieux wagon en bois datant du début du 20 ème siècle (à l’entrée, on peut voir de vieilles photos d’époque).
La vue est effectivement spectaculaire et l’on aperçoit parfaitement d’en haut les différents quartiers de la ville. Malheureusement, une légère brume empêche de voir le sommet des montagnes qui entourent la ville. Santiago, vue d’en haut semble une ville moderne avec beaucoup de bâtiments en hauteur.
. Mais, en parcourant le centre à pied, on remarquera quand même de nombreux édifices à l’architecture plus ancienne et très hispanique, en particulier églises
et anciens palais transformés en bâtiment officiels.
ou musées comme le Museo De Bellas Artes qui présente une riche collection d’art contemporain.
ou surtout le Palais de la Moneda, siège du gouvernement
Le plus bel exemple de cette architecture ancienne est la principale place de la ville la Plaza De Armas, datant de 1541 et entourée de nombreux bâtiments comme la Municipalité de la ville, la poste centrale et le Musée d’Histoire.
Mais c’est aussi un lieu de rencontres pour discuter, écouter les conteurs ou se promener au milieu des nombreux étals de vendeurs et cafés.
. On trouve aussi quelques beaux exemples réussis d’architecture moderne
. Je découvre aussi le quartier branché de Bellavista avec ses ateliers et entrepôts transformés en cafés, bars et restaurants à la mode.
. Je me rends compte aussi que les chiliens sont les rois du commerce de proximité et d’échoppes en tout genre. Le centre en est rempli à tous les coins de rues : alimentation, vêtements et babioles variées.
Il faut dire que le centre piétonnier est animé et plutôt sympathique avec ses nombreux restaurants et orchestres de rue.
. Pendant mon séjour chilien, je vais aussi goûter à d’autres spécialités gastronomiques comme :
les empanadas, ces beignets chauds fourrés à la viande ou aux légumes. Servis avec une sauce et du citron vert, ils sont variés et nourrissants.
les plats à base de maïs, beaucoup employé dans la cuisine chilienne. Je goûterai au Pastel de choclo un genre de ragoût de viande et sa purée de maïs.
Une habitude locale : avant le repas, on vous apportera toujours du pain avec une petite salade de crudités assaisonnée (souvent tomates, concombres, poivrons et herbes). C’est souvent assez copieux, ce qui peut facilement remplacer une entrée.
Voilà donc un résumé de ce que l’on peut voir à Santiago. On ne s’éternisera donc pas très longtemps dans cette ville de transit et une étape de 2 jours maximum est largement suffisante.
. Je visiterai aussi Vina Del Mar, une station balnéaire, proche de Valparaiso. Populaire et animée, c’est un lieu de villégiature apprécié des chiliens, mais il ne faut pas venir ici pour son architecture qui n’a rien de passionnant : on trouve ici des immeubles modernes et sans grand charme
à part peut-être le Casino et l’ancien Palais Ross, réplique d’une résidence écossaise.
Et pas question de se baigner : tout d’abord parce qu’il y a en ville qu’une seule grande plage de sable, le reste du littoral étant rocheux,
mais surtout parce que l’océan est froid toute l’année, la température oscillant entre 12 et 17 degrés !
En revanche, il sera très agréable de déambuler sur l’avenue côtière où l’ambiance est sympathique avec ses échoppes variées, les familles qui se promènent et les animations très appréciées !
. On pourra aussi s’arrêter sur la route entre Santiago et Valparaiso dans l’une des régions vinicoles du Chili, pour visiter, par exemple à Casablanca, un domaine avec dégustation.
Les crus chiliens sont réputés et le Chili est maintenant le premier exportateur de vins d’Amérique.
Evidemment, il y a bien d’autres centres d’intérêt au Chili, mais je me limiterai à un séjour assez court.
C’est maintenant Valparaiso qui me tend les bras et je me réjouis de cette découverte.
Le changement est radical avec l’ile de Pâques et cela va continuer avec Miami, Cuba, New York, etc.
Bonne continuation et continue à nous envoyer tes impressions, photos et vidéos
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