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Dès que l’on arrive dans la province du Rajasthan, le regard est attiré par les vêtements encore plus colorés de ses habitants.

En particulier, les femmes portent des saris dans les tons jaune ou orange vif.

Et les hommes ont parfois des habits multicolores.

 

Mais le Rajasthan, c’est aussi des palais magnifiques et des sites exceptionnels :

Le Fort d’Amber

Il m’a beaucoup plu pour son emplacement dans une nature sauvage, à flan de montagne, au milieu de fortifications.

On y accède en jeep ou à dos d’éléphants, avec un accueil en musique, ce qui est très exotique !

Ce lieu, que je recommande de visiter avec un guide, est plein de recoins, de cours intérieures et jardins luxuriants ou paysagers

de mosaïques

de miroirs permettant des photos amusantes

 mais aussi de scènes colorées et très authentiques 

 

Le Palais sur l’eau de Jal  Magal

Il ne se visite pas et ne sert que pour des réceptions et visites privées, mais même vu de loin, son cadre et son architecture sont splendides.

Jaipur dite la Ville Rose porte bien son nom avec ses murs et bâtiments dans les tons rose, ocre et terracota magnifiques de jour, comme de nuit

J’y ai tout particulièrement aimé :

le Palais des vents

Avec sa façade rouge aux dizaines de fenêtres, il ne s’agit en fait que d’un grand mur sans réel bâtiment derrière. Mais le voir le matin sous les rayons du soleil levant est un enchantement !

le City Palace

On est accueilli à la Porte du Lion par des gardes en turban et habits rouges qui ont fière allure.

Plusieurs cours et pavillons sont ouverts au public

on peut y admirer depuis les terrasses la vue sur les montagnes

ou sur la ville et l’Observatoire tout proche

Une partie du Palais est encore occupée par la famille du maharaja de Jaipur actuel, mais j’ai eu la chance d’accéder grâce à une visite privée à quelques pièces des appartements servant aux réceptions et repas

aux merveilleux plafonds et mosaïques

et même me voici à la place du maharaja

ou à prendre le thé dans l’une des cours intérieures des appartements privés

Mon hôtel, le Narain Niwas Palace,

Cet établissement  au charme suranné et aux tarifs tout à fait raisonnables, est un ancien Palais de maharaja et fut un enchantement tant pour son vaste jardin ombragé, rempli de paons et perroquets

que pour ses salons à la décoration d’époque

J’ai aussi croisé au Rajasthan des beaux sourires et une population accueillante, toutes générations confondues

Mais derrière tout ce faste, ces saris colorés et l’agitation ambiante, se cache un autre visage de l’Inde où la pauvreté, la saleté et les bidonvilles sont bien présents et que l’on ne peut ignorer.

Je quitte l’Inde, après ce trop court séjour, avec un sentiment d’avoir survolé ce pays aux multiples facettes et qu’il me faut absolument revenir pour découvrir d’autres aspects et régions. Je reconnais que visiter ce pays, surtout pour une femme seule, n’est pas facile et on ne peut rester indifférent à la pauvreté ambiante, mais cela vaut vraiment la peine de tenter cette expérience enrichissante.

Maintenant, direction Singapour, la Suisse de l’Asie. Cela va me changer !

Le Taj Mahal, cet endroit mythique dont j’ai tant rêvé, est sous mes yeux et je me pince pour y croire. Il mérite bien un article à part entière et plutôt que du bla-bla, les photos parlent d’elles-mêmes !

Quand on arrive à Agra, ville assez étendue et plus pauvre (j’y ai vu les premières vaches sacrées errantes dans les rues) que Delhi, mais tout aussi embouteillée et bruyante, on se pose la question de savoir quand visiter le Taj Mahal.

Pour ma part, arrivant en fin de matinée,  période où la luminosité n’a rien d’exceptionnelle, j’ai opté pour visiter ce jour là plutôt le reste d’Agra et en particulier le Fort, d’où d’ailleurs j’aperçois de loin pour la première fois le Taj Mahal.

Bel édifice, construit  en briques rouges, il est aussi à l’intérieur plein de recoins avec des pièces en marbre incrusté.

l

C’est aussi c’est un bon avant goût pour comprendre l’histoire de la construction du Taj Mahal.

En fin d après-midi, je pars pour les jardins arrière du Taj Mahal pour le voir de dos au coucher du soleil.

La vraie découverte du Taj Mahal se fera donc le lendemain matin. Lever aux aurores pour être aux caisses  à 6h et assister au lever du soleil dés l’ouverture des portes.

Avec différentes couleurs de ciel

Avec de la verdure

Avec des fleurs

Avec de l’eau

Ici la porte d’entrée :

Avec moi

Avec des personnages colorés aux vêtements chatoyants

En vidéo

Bref, on ne se lasse pas de l’admirer et le photographier sous toutes ses coutures !

Je quitte Agra avec encore des étincelles plein les yeux avec un stop à Fatepurh Sikri, cité aux murailles rouges

avec sa citadelle

et sa Mosquée

Maintenant direction le Rajasthan et Jaipur !

Pour une fois, j’ai envie de vous raconter le déroulé de mon séjour et non pas un article général sur un sujet particulier.

Je profite de cette occasion pour vous tenir au courant de mon état d’esprit après un mois et demi de voyage. Pas fatiguée, pas malade, je continue mon périple avec enthousiasme et j’apprécie chaque instant de chaque journée et me rend compte de la chance que j’ai de faire toutes ces belles découvertes. Pas de stress non plus dans les quelques endroits où je voyage seule, je suis toujours tombée sur une population locale accueillante et toujours prête à aider et j’ai même fait de sympathiques rencontres que ce soit des touristes comme moi ou des autochtones. Et en Egypte, Dubaï, Iran, Sri Lanka j’ai retrouvé avec plaisir la chaleur rassurante de famille et amis.

Donc j’aborde cette nouvelle étape de mon tour du monde avec une curiosité toute aussi grande et un plaisir renouvelé.

Pour l’Inde, je n’avais pas de contacts sur place et voyage donc seule dans un pays réputé difficile. J’ai un peu éclaté mon budget en me logeant dans des hôtels haut-de-gamme et pris un chauffeur/guide pour tout le parcours.

Mon premier jour à New Delhi

Arrivée du Sri Lanka à l’aéroport  clair, flambant neuf et bien organisé, après un passage de douane super rapide,  je suis attendue par le chauffeur et nous partons à l’hôtel Imperial un magnifique établissement de style colonial.

Accueil très couleur locale

Un endroit plein de charme et au service raffiné

Découvrir l’hôtel est déjà une excursion à part entière

Ensuite, me voila dans un tuk-tuk pour aller sur Connaugh Place, une place ronde aux larges arcades et bâtiments coloniaux. Je me promène au milieu des échoppes et stands colorés mais aussi boutiques chics. Je remarque que je ne suis pas spécialement importunée. Je découvre aussi les femmes en superbes saris et me fais la réflexion que cette tenue est davantage portée  qu’au Sri Lanka.

Pour mon premier dîner local, je choisi un restaurant branché dans un joli cadre avec une excellente cuisine variée.  Au menu : pain naan chaud aux herbes, curry de poulet tikka non spicy, riz et diverses sauces d’accompagnement. Un délice !

Mon deuxième jour à New Delhi 

Nous partons tôt pour éviter les embouteillages réputés de la capitale et voici quelques endroits visités qui m’ont spécialement marquée :

. Old Delhi et la Mosquée Jama Masjid, la plus grande du pays, pouvant accueillir jusqu’à 25 000 fidèles.

Le quartier d’Old Delhi, entièrement musulman, fait apparaître l’autre côté de l’Inde, loin du faste des maharajahs,  avec une population pauvre et des rues encombrées et sales. C’est là, dans les ruelles et bazars que j’ai croisé le plus de mendiants et enfants des rues.

. Le tombeau de Humayun, incontestablement le plus beau monument de Delhi, dont l’immense mausolée en grès rouge et blanc inspira le Taj Mahal. Le tout entouré de jardins et vastes espaces verts.

. Le complexe du Qutab Minar avec son minaret, l’esplanade de la Mosquée, ses tombeaux et agréables jardins.

J’y ferai des rencontres insolites :

. des élèves en uniforme et leur professeur en visite et voulant se faire photographier avec moi.

. une troupe de théâtre qui milite avec  danses et chansons pour la propreté des villes.

. des familles en balade avec toujours ces saris si colorés. Quels changements après les sombres burkas des pays arabes !

. Le Palais du Gouvernement que l’on ne peut voir que de l’extérieur et l’India Gate.

Voici d’ailleurs un aperçu de la trépidante circulation à New Delhi :

Arc de Triomphe avec sa flamme du Soldat éternel, l’India Gate est aussi un lieu pittoresque avec vendeurs à la sauvette et nombreux touristes indiens.

 

. Le temple sikh Gurdwara Bangla Sahib. C’est de loin la visite de cette journée à Delhi qui m’a le plus marquée. Tête couverte et pieds nus, on y croise des sikhs haut en couleur

et on assiste aux prières et hymnes des fidèles

mais surtout, on voit comment ce temple accueille les plus démunis pour offrir à chacun un repas à base de dal (lentilles en sauce) et chapati (galette de farine)

Le repas est préparé et servi par des bénévoles qui s’affairent dans d’immenses cuisines.

Très impressionnant !

. Retour à l’hôtel, détente à la piscine et dîner dans le jardin

Au menu : naan  chaud au fromage, pappadam (crêpes croquantes assez épicées) et un genre de ragoût au riz, oignons et safran. Toujours délicieux !

Ce lundi certains musées comme le Fort Rouge sont fermés et je finirai les visites à mon retour de province !

Prochaine étape : Agra et le Taj Mahal !

Après un aperçu dans mon article précédent des sites à visiter, je vais vous parler ici plutôt de la faune et de la flore de l’île et aussi de ses habitants.

Grâce à un climat humide, la végétation du pays est luxuriante et  variée et on ne se lasse pas d’admirer :

. les paysages tropicaux :

. les régions de lacs avec parfois une statue de Bouddha qui surgit dans le paysage

ou un lac avec des endroits de détente aménagés

. la route des épices où l’on vous montre comment poussent poivre, citronnelle,  cannelle ou clou de girofle

Mais les plus beaux paysages que j’ai pu voir sont sans aucun doute ceux de la région du centre dans la région montagneuse autour de Nurawa Eliwa.

C’est là que l’on peut voir les plantations de thé en palier où s’activent les ramasseuses si spectaculaires avec leurs costumes colorés.

J’ai d’ailleurs fait honneur à cette activité et goûté dans un café au bord d’un lac le fameux Ceylan tea.

C’ est aussi dans cette région et en particulier près de la charmante petite ville d’Ella que l’on peut admirer des cascades magnifiques. Ella est en effet encerclée par des chutes d’eau qui jaillissent de la montagne au milieu d’une végétation luxuriante. Nous nous arrêtons à la plus populaire d’entre elles, celle de Ravana Falls de 25 mètres de haut où touristes et locaux viennent se baigner.

.

Les fleurs sont omniprésentes

Dans les jardins (c’est celui de la famille chez qui j’habitais)

sur les échoppes dans la rue

et surtout dans tous les temples pour les offrandes

Côté faune, on croise beaucoup  de beaux oiseaux et en particulier des paons. Le paon est d’ailleurs l’oiseau symbole du Sri Lanka et ses plumes figurent sur le tissu du très joli uniforme des hôtesses de l’air de Sri Lanka Airlines.

Mais ici l’animal roi, c’est l’éléphant. J’ai eu l’occasion de l’approcher de près :

. A l’orphelinat des éléphants de Pinnawala près de Colombo. Et même j’ai pu donner à manger à un bébé éléphant

. Au parc national d’Uda Walawe où nous avons  fait un safari en jeep formidable.

On y croise des oiseaux comme paons ou aigles, des singes mais surtout des familles entières d’éléphants que l’on peut approcher de près et les voir se laver ou s’abreuver au point d’eau.

Je ne pouvais terminer cet article sur le Sri Lanka sans souligner combien j’ai pu apprécier la gentillesse des gens, toujours calmes, souriants et accueillants.

Bien sûr Kumare et sa famille qui se sont formidablement occupés de moi.

Mais aussi tous ceux croisés lors de mon voyage avec des témoignages en photo qui parlent d’eux même. Voici quelques images hautes en couleur de mes rencontres coup de cœur

Au revoir accueillante Sri Lanka et prochaine étape : New Delhi !

Me voilà, après le Moyen Orient, dans un environnement bien différent, avec déjà un avant-goût de l’Inde. Et ici, chance extraordinaire, je suis prise en charge par une famille sri-lankaise que je connais et je peux encore mieux m’imprégner des coutumes et de l’histoire de ce pays que je découvre.  Cette famille me facilitera bien la vie, et c’est l’un d’entre eux, Anushka qui me servira de guide et chauffeur lors de mon escapade à l’intérieur du pays

.   Colombo

Quelle effervescence dans cette vaste capitale bruyante et animée où l’on croise femmes en sari, motos et tuk-tuks klaxonnant sans arrêt et malheureusement beaucoup d’embouteillages !

Peu d’endroits passionnants à voir, mieux vaut concentrer ses efforts sur la côte sud et l’intérieur des terres. Mais à ne pas rater :

. La Galle Road artère principale de la ville, le long de la mer

. Le temple bouddhiste  Gangaramaya. Après les mosquées du début de mon périple, je suis transportée dans un autre monde !

Attention ! cette photo est la dernière que j’ai avec moi de dos devant un Bouddha. En effet, je l’ignorais, mais par respect, il ne faut pas, dans la religion bouddhiste, tourner le dos à une représentation de Bouddha.  Je me suis vite fait rappeler à l’ordre et d’ailleurs, dans la plupart des temples, cela est indiqué avec des panneaux.

. Le marché aux poissons, grouillant et plein d’odeurs et de couleurs.

Et  à signaler aussi : la tour Lotus nouvellement construite et le bâtiment ancien du Parlement en style néo-baroque, installé en bord de mer.

Mais dès que l’on sort de Colombo, on retrouve davantage d’authenticité et des lieux et paysages magnifiques.

Attention ! la circulation est vraiment impossible  dans tout le pays. En effet, à part une très courte bretelle d’autoroute de Colombo à Matara dans le sud, on emprunte des petites routes à 2 voies où doubler camions, cars scolaires, autobus bondés et  motos relève de l’exploit. La moyenne sur ces routes est plutôt du 50 km/heure, donc il faut en tenir compte dans ses déplacements.  De plus, dès que l’on arrive dans une ville moyenne ou un village, on retombe dans des embouteillages : les rues sont des successions de mini-boutiques et échoppes devant lesquelles les camions aux cargaisons improbables, tuk-tuks ou  motos s’arrêtent n’importe comment.

L’avantage, c’est que cela laisse le temps d’admirer le paysage et l’animation !

Voici, en vrac, et sans un ordre chronologique exact, les endroits ou ambiances que j’ai spécialement aimés :

. Les plages du Sud

Mon séjour n’avais rien cette fois-ci de balnéaire, mais pour ceux qui veulent, en plus des découvertes culturelles, se reposer quelques jours et « buller » en bord de mer, il existe tout le long de la côte des endroits superbes avec des plages encore sauvages. Pour ma part, j’ai juste parcouru la côte sud et adoré la région de  Weligama, réputée pour ses pêcheurs perchés.

. Galle et son fort du 17 ème siècle, construit par les Hollandais, et inscrit au patrimoine de l’Unesco. On y croise des classes d’écoliers, habillés tout en blanc et des familles en promenade.

. Les temples et palais bien sûr, mais plus particulièrement :

Dambulla avec son temple d’or et ses grottes aux nombreuses divinités hindous. Mais ces grottes se méritent : il faut escalader 150 mètres de marches au milieu de singes chapardeurs.

Sigirya, petit village calme et paisible, au pied de la forteresse du même nom, que l’on appelle le Rocher du Lion. Ce vaste rocher abrupt de 200 mètres de haut abrite les ruines d’un palais et un jardin.

Polonnaruwa, capitale médiévale du 12 ème siècle. Ses vestiges bien conservés donnent un aperçu de la splendeur de cette époque. On pourra, en particulier, y admirer un ensemble de statues où les fidèles viennent se recueillir dont un superbe Bouddha couché. Cet ensemble de stupas, statues et ruines s’étend sur plusieurs kilomètres et rappelle, parait-il, le site d’Angkor que je vais bientôt découvrir.

Le Temple de la Dent de Kandy sans doute le plus impressionnant des temples visités, car il est un lieu de pèlerinage, abritant la relique sacrée de la dent de Bouddha. On y vient déposer des offrandes avec sa classe ou en famille et visiter  cet ensemble de sanctuaires, installé autour d’un lac.

Mais Sri Lanka, c’est aussi un pays de paysages magnifiques où les animaux et en particulier les éléphants sont omniprésents, mais cela fera l’objet de mon prochain article.

Lors de mon précédent séjour à Dubaï avec mon frère Patrick, j’avais déjà fait connaissance avec les incontournables activités et visites comme :

. Excursion dans le désert (je recommande)

. Monter au sommet de Burj Kalifa, la plus haute tour du monde. C’est incontournable et la vue y est impressionnante et aide à comprendre comment cette ville a poussé dans le désert.

. Faire du ski dans un mall aménagé en station de sport d hiver. C’est rafraîchissant !

. Visiter le souk très animé. On y accède  en prenant un bateau qui rappelle les embarcations des pêcheurs de l’époque des bédouins.

Pour ce deuxième séjour, j’avais plutôt envie de découvrir d’autres facettes de cette ville tentaculaire aux gratte-ciels impressionnants et a la modernité insolente.

Et il existe bien des endroits de charme qui valent le détour :

. Musée de Dubai et Fort El Fasi

Dans le vieux quartier de la ville, ce bâtiment ancien retrace la vie des bédouins  et du mode de vie des habitants avant la découverte du pétrole avec des figurines en cire.

. Promenade dans la vieille ville et sur le port d’où partent les petits bateaux vers le quartier du souk

. Flâner dans les quelques galeries de peinture d’art contemporain et admirer certaines  œuvres originales de jeunes peintres locaux

. S’ imprégner de l’ambiance colorée du quartier indien et assister à une cérémonie   incroyable dans un temple

. Prendre un verre dans un endroit bord de mer presque normal et oubliant les gratte-ciels autour

Mais je n’ai pas pu échapper à quelques nouveaux  «incontournables »  de Dubaï  :

. Visiter le «Frame » la dernière réalisation en hauteur, en forme de cadre. Son revêtement est en or et tout en haut, le plancher est transparent et l’on marche sur le vide. Horrible quand, comme moi, on est sujet au vertige.

. Assister à un spectacle remarquable  à La Perle, nouvelle salle aux aménagements modernes permettant des effets spéciaux. Cela rappelle un peu une représentation du Cirque du Soleil avec des numéros d’acrobaties, des jeux de lumières et en plus l’utilisation d’un énorme bassin dans le sol pour certains passages avec de l’eau. Artistes de qualité, beaux costumes, magnifiques effets spéciaux et certains numéros très spectaculaires : je recommande à 100 %.

. Se promener dans le Dubaï Mall, l’un des plus grands centre commercial de la ville pour voir les changements depuis ma dernière visite. J’ ai pu revoir les belles tenues blanches des hommes dubaïotes venus faire des  achats avec leurs épouses dans les boutiques de luxe, toujours plus nombreuses.

Je craque après 1 mois 1/2 loin de Paris pour un macaron Ladurée

Et je constate que la construction du dernier bâtiment du Dubaï Mall qui s’appellera Fashion Avenue et comprendra plus d’une centaine de  boutiques  de luxe, est bientôt achevée,  ce qui donne un aperçu de la démesure de ce lieu.

J’ai donc apprécié ce deuxième séjour à Dubaï et remercie Benoit et Polina de m’avoir fait découvrir de nouveaux endroits intéressants.

Je quitte maintenant Dubaï et le monde arabe pour Sri Lanka, une nouvelle étape bien différente dans mon tour du monde.

Incontestablement, Oman est le plus authentique des pays du Golfe. Il faut dire que le gouvernement a interdit la construction de bâtiments de plus de 7 étages et a favorisé le respect des traditions. Les rues de Mascate sont impeccables, fleuries et accueillantes, les Omanais sont d’une gentillesse incroyable et l’intérieur du pays est superbe et «safe », ce qui en fait une destination touristique idéale.

J’ai particulièrement aimé :

. L’habillement élégant des hommes

Ils portent presque tous une  dishdasha, cette grande robe blanche ample, et sur la tête non pas le turban traditionnel des pays arabes, mais un kumma, chapeau rond, souvent brodé. Même les jeunes et les enfants sont habillés de façon traditionnelle et l’on voit assez peu de jeans et T-shirt.

Les femmes  sont  souvent en noir mais avec plus facilement un foulard ou un élément de couleur et dans les villages,  l’on voit aussi des vêtements très bariolés.

. Le vieux Mascate et le quartier de Mutrah

On s’y balade à pied en suivant la route de la corniche. C ‘est en fait une petite crique surmontée par 2 forts avec une citadelle. Le Palais du Sultan Qaboos (que l’on ne peut pas visiter) occupe une grande partie du quartier de la Cité Royale.  Le quartier de Mutrah abrite le port, le souk et des tas de cafés en bord de mer où il fait bon siroter un jus de fruit frais.

. L’excellent Musée National

Il retrace l’histoire et les coutumes du peuple omanais dans un espace bien aménagé et clair. Une bonne entrée en matière pour se familiariser avec ce pays.

. Les marchés si spectaculaires et colorés dont je ne me lasse pas.

A Mascate ou à Nizwa,  c’est le paradis de l’encens

des épices,

des dattes,

des fruits séchés,

des poteries,

et d’artisanats divers

. La ville ancienne de Nizwa, avec son fort, son marché aux bestiaux du vendredi (que j’ai raté mais le souk même en semaine vaut le détour). Elle a été florissante et a joué un rôle majeur dans le progrès de la civilisation du pays, fief des intellectuels, poètes et guides religieux.

. Les wadis (souvent la trace encaissée de cours d’eau asséchés) et les montagnes avec ses villages perchés, ses canyons. Un 4×4 est indispensable pour atteindre par des pistes rocailleuses les  parties les plus élevées de ce paysage superbe.

. La mer et son environnement étonnant.

J’ai fait une superbe promenade en bateau au milieu des dauphins, nagé avec masque et tuba dans les fonds poissonneux et admiré  le littoral bordé de falaises aux formes et couleur magnifiques.

 

Seul inconvénient : la vie est chère, mais un tel paradis vaut bien quelques sacrifices !

Notre voyage se termine et, après Ispahan, notre étape sans doute la plus marquante de notre séjour, nous avons eu d’autres découvertes formidables et mille impressions se bousculent encore dans ma tête. Voici quelques photos et vidéos qui illustrent des moments, des rencontres, des paysages qui nous ont spécialement impressionnés.

Des sites de toute beauté

Notre programme était intense et riche et chaque jour, nous découvrions des lieux plus intéressants les uns que les autres :

Les tours du silence près de Yazd

Issue de la tradition zoroastrienne, ces tours presque en plein désert, étaient dédiées au culte funéraire où avait lieu l’adieu des vivants aux défunts.

La vieille ville de Yazd

Cette ville moins connue qu’Ispahan ou Shiraz, est pourtant pleine de charme. On y déambule dans les rues étroites du vieux centre, on découvre la magie des tours à vent (système de ventilation qui permet de faire circuler l’air dans les habitations et les rafraîchir), on admire la Mosquée du Vendredi et on flâne dans le bazar.

Le complexe d’Aghazade

Connu pour être représenté sur les billets de 20 000 rials, ce complexe archéologique avec une belle tour à vent a été un stop agréable, au milieu du désert, pour prendre un café avec notre guide.

La Nécropole de Naqsh-e-Rostam

C’est ici que Darius 1er et trois de ses successeurs ont choisi de faire creuser leurs tombeaux dans les falaises et ce site rappelle un peu celui de Pétra. On peut y admirer plusieurs façades sculptées derrière laquelle se trouvait la chambre funéraire ainsi que de beaux bas-reliefs.

Persépolis

La magie de ce lieu nous a sans doute autant impressionnés qu’Isapahan. Même si l’on a vu et revu des images de ce site archéologique unique, on reste bouche-bée devant la richesse des sculptures, des colonnades, l’étendue des vestiges.

Le clou de la visite est, sans aucun doute, le bas-relief de la salle d’audience sur laquelle on distingue une procession de soldats et représentants des différentes nations et tribus.

En plus, nous avons eu la chance de profiter d’une découverte du site en fin de journée et de bénéficier du coucher de soleil, offrant des tons orange et ocre magnifiques !

La Mosquée Nasir-el-Molk, dite « Mosquée rose » de Shiraz

Ne datant pourtant que du 19ème siècle, cette mosquée est exceptionnelle pour la couleur dominante rose de ses faïences et mosaïques avec des motifs à fleurs et de ses plafonds.

Et si vous avez la chance d’arriver le matin tôt et en plus, si le soleil est au rendez-vous, vous bénéficierez de la luminosité et des effets spéciaux des vitraux dans la salle de gauche en entrant. Exceptionnel !

Shiraz offre aussi de magnifiques parcs aménagés autour d’anciens palais comme le Pavilon de Narandjestan et son jardins des orangers.

ou le Bagh-e-Eram et sa roseraie. Les habitants de Shiraz viennent s’y promener ou se retrouver entre amis ou en famille et même on y voit de jeunes couples très enlacés !

Téhéran le Palais du Golestan

La capitale iranienne est une ville de transit, trépidante, polluée et bruyante, mais il ne faut pas rater la visite de quelques musées intéressants et en particulier le somptueux complexe palatial du Golestan qui abrita la dynastie Qadjar puis Pahlavi. On y visite en particulier la luxueuse salle du trône et les espaces de cérémonies où eut lieu  le couronnement du dernier Shah en 1967.

 Des contrastes bouleversants :

J’ai déjà traité le délicat sujet des foulards et du décalage dans l’habillement des femmes, mais d’autres contrastes entre tradition et modernité existent dans bien d’autres domaines :

. Les hommes

On rencontrera d’étonnants personnages en vêtements traditionnels :  jeunes

ou plus vieux

mais aussi des jeunes hommes en jean décontractés ou branchés, habillés a la dernière mode :

. Des restaurants a la décoration très persane et orientale

Mais aussi des ébauches de cafés branchés au noms occidentaux où l’on propose Expresso, mojito, milk shakes et burgers

Et meme des endroits à la mode au design moderne et épuré ( la version contemporaine du tchaikhane) où se réunit la jeunesse dorée iranienne :

 

Des moments « coup de cœur »

. le  Zurkhane, sport collectif où les hommes se retrouvent et pratiquent divers échauffements et mouvements en musique

. la visite de l’ex-Ambassade des USA à Téhéran où l’on voit des posters anti-américains et comment étaient les locaux de l’Ambassade après le départ des diplomates

. Les bazars colorés

L’omniprésence de la vie religieuse et politique

Sur les monuments

Dans les tiroirs des hôtels, on trouve toujours le coran et le matériel de prière

Les mollahs sont présents et très visibles

Nous en avons même rencontré un qui parlait chinois !

Mais surtout de belles rencontres

Les jeunes sont très demandeurs et après les échanges avec une  classe de jeunes filles à Varzaneh (où Benoit avait particulièrement du succès)

nous avons été abordés à Yazd par toute une classe de jeunes garçons

mais aussi des familles

ou lors de discussions informelles

Partout, nous avons été charmés par la gentillesse des gens et toutes ces rencontres se sont toujours faites dans la bonne humeur et avec des sourires.

Vraiment cette étape en Iran m’aura profondément marquée !

J’avais déjà évoqué dans l’article sur Ispahan la qualité des premiers repas que nous y avions pris. Mais, il m’a semblé que je pouvais consacrer davantage de lignes et de photos à ce sujet important ! Ainsi je voulais mettre l’accent sur :

Un pain excellent que l’on cuit souvent sous vos yeux

 

Des soupes  variées et  à  base de légumes, herbes et épices. Elles sont servies à tous les repas, y compris au petit-déjeuner !

Des brochettes de viande marinée, grillées au feu de bois, accompagnées de sauces exquises, d’herbes, tomates et oignons frais.  L’agneau est spécialement tendre et bien préparé et le poulet est toujours agrémenté de safran.

Du riz très goûteux et  sous diverses formes souvent en « plov » mélangé à  d’autres ingrédients mais aussi sous forme d’un genre de gâteau rond. Cette spécialité est en fait un riz blanc qui est ensuite grillé à la poële avec du beurre.  Pas très léger mais excellent !

Des plats traditionnels comme le dizi, considéré comme un repas de fête. Il est préparé sous vos yeux et révèle des saveurs très particulières à base d’agneau, haricots blancs et épices.

Des pâtisseries, nougats et gâteaux orientaux souvent très sucrés, mais qui accompagnent parfaitement un thé vert ou un  café.

Tout cela est généralement bien présenté et copieux et tous les repas que nous avons pris ont été des moments gastronomiques sympathiques.

A noter : le caviar iranien est maintenant réservé à l exportation et très cher, donc ne vous attendez pas à en manger à tous les repas ! Et aussi, bien entendu, pas d’alcool en accompagnement ou apéritif. Le mojito que je tiens sur la photo est complètement « Virgin » !

Mais le reste est si bon que l’on oublie vite ces petits désagréments !

Bon appétit !

Dès l’arrivée à l aéroport d’Ispahan, toutes les femmes de l’avion ont mis ou remis sur leur tête un foulard y compris moi. Nous devions vite nous rendre compte que ce geste pas si anodin que cela, allait alimenter beaucoup de nos conversations et soulever toute une série de questions autour de la condition de la femme en Iran.

De la diversité des voiles ou foulards :
. Une grande partie des femmes les plus âgées et dans les campagnes porte le grand voile noir traditionnel de type tchador. On les trouve en vente dans les bazars avec même un mode d’emploi pour le mettre.

 

. Dans certaines régions, on trouve des couleurs ou des tissus différents comme par exemple :

A Varzaneh, un village dans le désert, certaines femmes portent le voile blanc

A Shiraz ou Yazd, on rencontre aussi des femmes nomades ou d’autres régions limitrophes  avec des tenues pailletées et même certaines sont beaucoup plus colorées

. Mais, la version la plus portée, et en particulier par les jeunes, reste un simple foulard noué autour du cou ou nonchalamment porté sur les épaules.

Il pourra être noir, c’est la version courte du tchador :

Ou de couleur :

Mais pour certaines femmes, le foulard pourra être réduit à sa plus simple expression :

surtout lorsque l’on est gênée par un chignon volumineux

ou quand le noir du foulard se mélange à la couleur des cheveux

ou que, par inadvertance, il glisse sur les épaules 

. Et pour les enfants ?

Nous avons bien souvent été en contact avec des classes de petites filles ou d’adolescentes qui cherchaient à communiquer avec nous ou se faire prendre en photo avec des étrangers et avons pu voir comment elles étaient habillées.

. Les filles en bas âge portent un uniforme clair mais toujours avec un foulard souvent blanc

. Les jeunes filles (13-14 ans) ont un uniforme noir beaucoup plus strict. Parfois apparaissent quelques accessoires pour égayer le tout : baskets de couleur, casquette, blouson….

. Nous avons aussi rencontré quelques jeunes filles plus âgées qui portaient toujours un uniforme noir, peut-être un peu plus saillant !

Quant à moi, chanceuse touriste, je me suis adaptée en emportant quelques foulards colorés

 

Et même, une fois, alors que j’étais en plein  désert, j’ai osé le retirer !

Ce sujet brûlant du foulard, comme vous pouvez l’imaginer, n’est pas simple et reflète bien des aspects de la vie en Iran.